territoire de YAKOMA
Section I : Identification du territoire
- CARTE ADMINISTRATIVE
Section II : Données géographiques, administrative et particularités du territoire
Historique

Les limites du Territoire de Yakoma sont fixées par l’Ordonnance-loi n° 77/209 du 30 Juillet 1977 et celle du n° 78/013 du 28 Juillet 1978 portant respectivement création de la Sous-région du Nord-Ubangi, aujourd’hui Province du Nord-Ubangi et de la zone de Yakoma, actuellement Territoire de Yakoma avec trois Secteurs : Abumombazi (Abuzi en sigle), Wapinda et Yakoma.

 

Coordonnées géographiques

Le Territoire de Yakoma est situé à 470 m d’altitude moyenne. Soulignons que, sa longitude est de 22° 35′ et 23° 37’ (Est) et sa latitude est de 3° 48′ et 4° 6’’ (Nord). Le Territoire de Yakoma est par ses coordonnées géographiques situé à l’extrême Nord-Est de de la Province du Nord-Ubangi et du Bas-Uélé. 

Sol, climat, relief et hydrographie

Le Territoire jouit d’un climat de type tropical humide avec alternance de deux saisons, une saison pluvieuse assez longue de Huit (8) à Neuf (9) mois (Mi-Mars à Mi-Novembre) et une courte saison sèche de trois (3) à quatre (4) mois (Décembre-Février), ces deux saisons bien tranchées dans la partie Nord du Territoire. La température ambiante y varie entre 30° et 35° La moyenne du degré pluviomètrique (Données de PAM-dataviz mVam : montre qu’à partir de 2022, les précipitations ont été peu abondantes que d’habitude, elles sont variées entre 700 et 1000 mm. Ainsi, ces mêmes données continuent à être la référence de la pluviométrie du Territoire.

Le Territoire de Yakoma regorge un nombre important des rivières.

Cependant, les plus importants sont : les rivières Uélé, Mbomu, Mbi, Ligbala et Ubangi. La rivière Ubangi est la rivière qui rassemble les rivières Uélé, Mbomu et Mbi. Cette rivière est la plus poissonneuse, navigable et fréquentée du Territoire de Yakoma ainsi, elle relie le Territoire au Territoire de Bondo et à celui de Mabayi-Mbongo. Egalement, cette rivière facilite l’échange commercial entre le Territoire et le Pays voisin, la République Centrafricaine. Le Territoire de Yakoma se situe dans la cuvette centrale, regorgeant des plaines, des plateaux et quelques collines.

La grande partie du Territoire est couverte de la forêt ombrophile. Par illustration, la forêt la plus connue en Territoire est celle de l’Equateur Nord disposant d’une réserve appelé « Réserve d’Abumombazi » suivie de celle de Wapinda. Les autres parties sont des savanes boisées, d’autres parsemées parfois des bambous, palmerais, caféiers, fruitiers et cacaoyers se trouvant pour la plupart dans des plantations délaissées en brousse. En bref, la végétation du Territoire de Yakoma est constituée de la forêt et d’une savane boisée, en plus des espèces flore rares.

Le sol du Territoire de Yakoma est généralement argilo-sablonneux. Particulièrement argileux dans le Secteur de Yakoma, argilo-sablonneux dans le Secteur d’Abumombazi et sablonneux dans celui de Wapinda.

Subdivision administrative

Le Territoire de Yakoma est constitué de trois Secteurs avec 34 Groupements. Il a un total de 169 Villages dont, le Secteur d’Abumombazi avec 16 Groupements et 56 Villages, le Secteur de Wapinda avec 6 Groupements et 35 Villages et enfin le Secteur de Yakoma avec 12 Groupements et 78 Villages. Le Chef-lieu est installé à Yakoma-Centre, l’ex-cité avec 9 Quartiers.

Particularités du territoire

Le Territoire de Yakoma a des particularités, notamment les plus importantes sont :

Les régimes alimentaires sont particulièrement distincts de ceux des autres Territoires. Le manioc constitue la culture de base, les dérivés du manioc : chikwangue, koutoubo, farine de manioc (foufou), la consommation de la grenouille, des chenilles (Mbinzo) et de l’escargot, constitue une particularité en alimentation.

La polygamie est une culture particulière à la majorité des Ngbandis.  Rare sont les ménages unis par un mariage officiel car la majorité d’unions ne sont que des unions libres. Les religions traditionnelles offrent par moment de résistance aux pratiques familiales essentielles telle que la vaccination, le planning familial, le respect du genre et parité (la femme n’a pas de contribution pour le développement communautaire). Le mariage forcé et précoce qui défavorise la jeune fille de continuer normalement ses études. La garde des enfants parfois faite par la jeune fille. Les travaux domestiques sont l’affaire généralement de la jeune fille, cela hypothèque son avenir et même l’égalité de sexe ainsi que son éducation.

Par ailleurs, le comportement socioculturel du peuple Ngbandi est fondé sur la croyance stricte à la tradition ancestrale.

 

Section III : Vue socioéconomique du territoire
Les grandes entreprises, localisation et secteurs d’activités

Les grandes entreprises du Territoire de Yakoma sont principalement concentrées au chef-lieu du Territoire (cité de Yakoma). Celle-ci est située à la frontière de la République Démocratique du Congo et la République Centrafricain (RCA). De fois les Commerçants de Yakoma font des trafics commerciaux avec les cités de Bangassou et Ndu en République Centrafricaine.

Les principales entreprises du Territoire de Yakoma sont :

  • Wabi Gilimbo, de l’Etablissement Sezola, spécialisé dans la vente des produits manufacturés et le transport des marchandises par camion, Tronçon Bumba-Yakoma, Il est parmi les tenanciers des hôtels en Territoire de Yakoma.
  • Entreprise Debuze Hulute : opérant dans la vente des produits des Sociétés de télécommunication, comme celle de Vodacom (ventes des crédits et service M-pesa) et spécialisé aussi dans la construction, employant plus de 20 ouvriers selon la typologie de l’activité (construction, transport, commerce, etc.) et appartenant à l’Ingénieur Debuze qui a été reconnue légalement comme entreprise depuis 1993 ;
  • Ets Kengelewa : C’est une entreprise jeune, qui s’occupe de la vente des biens manufacturés et de produits pétroliers dans la région de Yakoma et Bumba. Cette entreprise est également spécialisée dans l’immobilier et hôtellerie.
  • Nzengi Maron : Commerçant des produits manufacturés et ayant aussi une rizerie à Wapinda, mais aussi maitrisant aussi le secteur du transport, axe Bumba-Yakoma-Wapinda. C’est un grand entrepreneur dans le secteur de Wapinda, voire aussi traitant des métaux (Atelier de soudure, Scierie). Il vend aussi du bois qui quitte Wapinda vers Yakoma. Nzengi utilise cinq travailleurs dans son entreprise.
  • Debaba, Commerçant basé en secteur d’Abuzi. Il est aussi spécialisé dans la vente des articles divers, en même temps transporteurs des marchandises.
  • Koli Augustin, de L’Etablissement La Merveille, commerçant des produits manufacturés. Il pratique aussi les activités agricole et est éleveur du gros bétail à Kongba à 25 km de Yakoma-Cité.
Principales zones de concentration d’activités économiques et défis majeurs

Les activités économiques du Territoire de Yakoma sont concentrées au chef-lieu, soit à Yakoma centre. Les petits opérateurs économiques ont des sièges au Centre et pratiquent aussi le commerce ambulant dans les marchés de l’intérieur pour se rapprocher des clients potentiels.

Principales infrastructures économiques et défis

Le Territoire de Yakoma ne dispose pas des grandes infrastructures économiques. Tous les marchés sont bâtis en hangars de paille. Le projet PARRSA (Projet d’Appui à la Réhabilitation et à la Relance du Secteur Agricole) avait construit dans chaque secteur un dépôt des produits agricoles. Le Territoire dispose de trois grands dépôts (Abumombazi, Yakoma, et Wapinda). Toutes les routes en terre battues. La route nationale (RN 24) traverse le Territoire mesurant ainsi 82 km. La plupart des écoles sont en pailles et avec des outils didactiques élémentaires. Trois Instituts Supérieurs : ISTM Yakoma, ISP ABUZI et ISP Yakoma. Le port de Yakoma à la frontière avec la RCA est fréquenté pour des raisons commerciales via les pirogues.   

Le Territoire de Yakoma a un défi de désenclavement. Toutes les infrastructures routières sont en très mauvais états surtout que ces routes ont un effet direct et indirect sur le prix des produits manufacturés et sur la situation des ménages du Territoire.

Répartition des activités par secteurs d’activités économiques

La population vit principalement de l’agriculture de subsistance, de la pêche artisanale, de la chasse, de l’élevage et du petit commerce.

Il est à signaler que, le Territoire de Yakoma dispose de moins des éleveurs. La plupart des animaux consommés en Territoire sont importés de la RCA et des autres Territoires voisins. Les rivières Uélé et Ubangi regorgent un potentiel halieutique énorme. Le Territoire a aussi une grande partie de la forêt. La viande de brousse est vendue dans toutes les agglomérations du Territoire.

De la production locale

Le Territoire de Yakoma est principalement agricole. Aucune usine de production à part les fabrications artisanales de fusil de chasse.  Dans ce Territoire, on note la production de Courges, Banane Plantain, Arachides, Riz, Huile de palme, Soja et le miel.

Signalons que, les conditions climatiques et pédologiques permettent la culture d’un large éventail de plantes utiles pratiquement de façon continue tout au long de l’année du fait que la région a un potentiel agricole énorme.

 

Elle n’utilise pas des engrais ni des méthodes d’aménagement du sol. On y cultive rarement les végétaux ligneux (caféier, palmier à huile, cacaoyer). Cette agriculture repose sur les cultures vivrières. Les seuls intrants intervenant ici sont les semences (généralement non achetées), les petits outils (machettes, houes, etc.).

Des biens importés
BiensProvenance
Haricot, le RizKisangani et Butembo
Matériaux de construction (fer à béton, tôles, vitres, pièces de rechange moto et vélo, ciment, etc.)Kinshasa, Kisangani et Butembo
Viande de bœuf, poules et chèvreKisangani et Butembo
Sel de cuisine, ustensiles de cuisine en aluminiumKisangani et Butembo
Produits pharmaceutiques et habitsKinshasa
Taux de change flottant et prix du carburant appliqué au mois de Janvier 2023
Vendeur: 1$ = 2100 FCAcheteur: 1$ = 2450 FC
Prix du carburant à la pompe1 Litre = 5500 FC
Prix du Gasoil à la pompe1 Litre = 4500 FC

Taux de change : 2100 FC (au 31/01/2023)

Carburant : 5500 FC le litre (au 31/01/2023)

Section IV : Brève présentation des données sectorielles
Situation sanitaire

Le Territoire compte 4 zones de santé chacune dotée d’un Hôpital Général de Référence et 50 centres de santé.

Les maladies récurrentes sont :

  • Paludisme ;
  • Infections respiratoires aigües ;
  • Infection urinaire ;
  • Maladies hydriques ;
  • Diarrhée simple ;
  • Intoxications aux produits indigènes ;
  • Anémie ;
  • Autres pathologies.

Le paludisme est une maladie endémique à la population du Territoire de Yakoma. Sur 10 patients au moins 6 souffrent de la malaria en Territoire de Yakoma. Le Ministère de la santé doit fournir un grand effort vis-à-vis du traitement ou de la prévention du paludisme.

Agriculture et défis majeurs de développement rural

Le Territoire de Yakoma offre des potentialités agricoles au cours de toute l’année.

La population du Territoire est principalement agriculteur, mais elle pratique l’agriculture de subsistance.

Le Territoire dispose des Agronomes et Vétérinaires qui ne sont pas pris en charge par le Gouvernement Central pour bien jouer leur rôle d’appui et d’encadrement aux agriculteurs. Le service de développement des semences, les campagnes de vulgarisation agricoles et les inspections ne sont pas bien opérationnelles.

En Territoire de Yakoma, l’ONGD ADINE (Action pour le Développement Intégral du Nord-Est de l’Equateur) qui joue un rôle important dans l’accompagnement des petits producteurs agricoles de la zone et la structuration paysanne.

Les techniques culturales rudimentaires, le manque d’encadrement et d’accompagnement des producteurs ainsi que le délabrement très avancé des infrastructures de base, plus particulièrement les routes d’intérêt locales entravent le développement du secteur. L’accès aux semences de qualité et au crédit agricoles (Absence d’une Banque ou Coopérative agricole) sont aussi facteurs limitant du développement du secteur agricole.

Education

Le Territoire compte 12 sous divisions éducationnelles dans lesquelles l’on compte 339 écoles primaires, 222 écoles secondaires et 43 écoles maternelles.

Signalons également que 70% des écoles primaires sont construites en paille et ne sont pas équipées.

Au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire on compte 3 institutions notamment Institut Supérieur Pédagogique de Yakoma (ISP/Yakoma) et L’Institut Supérieur Pédagogique d’Abumombazi (ISP/Abuzi) et L’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM/ Yakoma). De ces trois institutions, seule l’ISP Yakoma a un Professeur. Notons que l’enseignement supérieur et universitaire est en évolution dans le Territoire de Yakoma.

Environnement et enjeux de développement

L’agriculture et l’exploitation forestière dans les régions équatoriales est à la base des perturbations de l’environnement. Le principal facteur qui est la cause de la dégradation de l’environnement en Territoire de Yakoma est essentiellement lié au type d’agriculture qui y est pratiquée. Il dispose d’une grande partie constituée de la forêt équatoriale. Le Territoire de Yakoma comporte deux principaux sites touristiques.

La Réserve d’Abumombazi est l’une des réserves des aires protégées du Pays. Elle principalement constituée des végétales arborées haute, des plusieurs rivières dont Ubangi, Uélé et ses affluents. Cette forêt tropicale humide constitue un atout écologique important pour le Territoire de Yakoma. Il est important de signifier que cette réserve dispose des Okapis (Okapi Ubangi Johnsens).

 

Energie et accès à l’eau

Le Territoire Yakoma ne dispose pas d’une station de la REGIDESO encore moins de la SNEL. Il y a seulement 6% des ménages qui ont accès à l’eau potable, le Territoire nécessite la construction des forages au sein des différentes localités. La plupart des ménages utilisent le bois de chauffage pour la cuisson des aliments et le panneau solaire pour l’éclairage des maisons. Un petit nombre des ménages utilisent l’énergie électrique à travers les groupes électrogènes.

Déficit infrastructurel et niveau d’interconnectivité des réseaux locaux

Les infrastructures, principalement les routes sont en état de délabrement très avancé, ce qui ne facilite pas la circulation aisée des personnes et de leurs biens, renforçant ainsi l’insécurité dans les zones très enclavées.

Le Territoire de Yakoma dispose de 82 km de la Route Nationale n°24 qui relie le Territoire de Mobayi-Mbongo à celui de Bondo. Cette route n’est pas en bon état, elle nécessite des aménagements en termes des voies, des ouvrages de franchissements et des caniveaux. La Route Provinciale dispose de 175 km, elle va de Yakoma centre jusqu’au pont Mongala frontalier avec le Territoire de Bumba dans la Province de la Mongala et 345 km des Routes de desserte agricole.

Les rivières Uélé et Ubangi sont navigables en Territoire de Yakoma mais elles nécessitent des dragages dans certains endroits pour faciliter la bonne navigabilité. Seules les pirogues y sont. Toutes les routes confondues nous font un total de 602 km des routes en Territoire de Yakoma.

Le Territoire dispose de trois aérodromes : Abumombazi, Yakoma et Wasolo. Celui de Yakoma est privé et opérationnel, appartenant au Feu Jean Seti Yale.

 

Réseau fluvial : Non

Section IV : Brève présentation des données sectorielles
Projet du gouvernement central
  • Projet du gouvernement central

Dans le cadre de PDL 145 Territoires initié par le Gouvernement Central, il est prévue la construction des écoles, des centres de santé, la réhabilitation et entretien des routes de dessertes agricoles, la construction des forages avec bornes fontaines, la construction des microcentrales et éclairage public, des bâtiments administratifs et logement ainsi que l’appui en intrants agricoles, l’accompagnement et la professionnalisation des producteurs agricoles des filières porteuses.

Pour ces Projets, seule la construction du bâtiment administratif a été lancé depuis Décembre 2022 et les autres Projets sont en cours d’études de mise en œuvre.

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Projet de mise en œuvre par les partenaires au développement (leurs zones et domaine d’intervention)

Le Projet STEP 2 et 3 du Fonds Social de la République Démocratique du Congo au Nord-Ubangi (FSRDC) a pour objectif d’améliorer l’accès aux moyens de subsistance et aux infrastructures socio-économiques dans les communautés vulnérables de cinq Provinces de la RDC, touchées par des crises récurrentes, dont les conflits chroniques, la fragilité, la prévoyance de la violence et les déplacements forcés. Celui-ci a créée des emplois, qui ont soulagé un grand nombre des ménages vulnérables en Territoire de Yakoma. L’approche THIMO (Travaux à haute intensité de main d’œuvre) a aussi permis à la cité de Yakoma d’être propre et réhabiliter quelques artères principales et secondaires du Centre de Territoire.

Section VII : Atouts et opportunités de développement
Dotation en ressources naturelles

Le défi actuel de la modernisation des infrastructures du Territoire de Yakoma est à considérer comme étant une opportunité à explorer par le Gouvernement Congolais et les investisseurs. Cette variable est trop importante dans le processus de relèvement de tous les autres secteurs d’activité.

Il s’agit ici de prendre comme Projet prioritaire :

  • La réhabilitation et modernisation de 82 km de route nationale que traversent le Territoire et le 175 km de routes provinciales du Territoire de Yakoma. Relever ce défi sera une façon de détruire le goulot d’étranglement du développement du Territoire de Yakoma.
  • Il est important que le Gouvernement Provincial ou Central signe des contrats de partenariats publics privés (PPP) pour mettre en œuvre ces Projets stimulus du développement du Territoire de Yakoma, voire de toute la Province et du Pays en général.
A PROPOS DE NOUS

La Cellule d’Analyses des Indicateurs de Développement, CAID en sigle, est un service rattaché au Secrétariat Général de la Primature et a pour objectifs principaux: La récolte des données socio-économiques par territoire à publier sur le portail web caid.cd, La mise à disposition des données au public, monde scientifique, investisseurs, chercheurs, etc, et enfin l’évaluation de l’exécution des programmes et des politiques publiques des Gouvernements Centraux et Provinciaux.

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