territoire de banalia
Section I : Identification du territoire
- CARTE ADMINISTRATIVE
Section II : Données géographiques, administrative et particularités du territoire
Historique

Le territoire de Banalia a été créé par l’autorité coloniale au terme de l’ordonnance N°40/A.I.MO du 15 mars 1933. Le territoire de Banalia est une entité déconcentrée de la province de la Tshopo depuis la transmission du circulaire N°001/MININTERSEC/2015 du vice – Premier Ministre, Ministre de l’intérieur et sécurité.

Coordonnées géographiques

Le territoire de Banalia est localisé au nord de la ville de Kisangani (128 Km) au niveau de 1°33’0’’N (latitude Nord) et 25°12’60’’E (longitude Est). Son altitude est de 432 m. Il est limité :

  • Au Nord : par la province de Bas-Uélé,

  • Au Sud : par la ville de Kisangani,

  • A l’Est : par le territoire de Bafwasende

  • A l’Ouest : par les territoires d’Isangi et Basoko

Sol, climat, relief et hydrographie

Le territoire de Banalia bénéficie d’un sol argilo-sablonneux.

Avec son climat tropical, il enregistre une alternance de deux saisons (A et B) et deux sous saisons. La saison A comprend la grande saison sèche (du 15 Janvier au 15 Avril) et la petite saison (du 15 Juillet au 15 Octobre). La saison B quant à elle comprend la grande saison de pluie (du 15 Octobre au 15 Janvier) ainsi que la petite saison de pluie (du 15 Avril au 15 Juillet). Son relief est formé de la forêt tropicale.

Le territoire est traversé par de nombreux cours d’eaux et chutes. la rivière Tele au nord ; la rivière Aruwimi de l’Est à l’Ouest en passant par le centre et enfin la rivière Lindi au Sud.

Subdivision administrative

Le territoire de Banalia compte quatre (4) secteurs (Bamanga, Bangba-Banalia, Popoyi, Baboa de Kole) et une chefferie (Baboro) qui comprennent 30 groupements 402 villages.

SECTEUR/CHEFFERIECHEF-LIEUDistance par rapport au centre
1BamangaBengamisa78 Km
2Bangba-BanaliaNgode7 Km
3PopoyiBabise101 Km
4Baboa de KoleKole80 Km
5BaboroBondjala16 Km
Particularités du territoire

Le territoire de Banalia se distingue des autres territoires par la présence de ces minerais (Diamant, Or et Fer non exploité) ; de son poisson appelé « Sulu » ; des pygmées dans le secteur Popoyi plus précisément dans le groupement Bangbo.

Section III : Vue socioéconomique du territoire
Les grandes entreprises, localisation et secteurs d’activités

Jadis le territoire avait deux grandes entreprises agricoles (TRANSCO qui exploitait l’huile de palme et hévéa à Belgika 68 Km de chef-lieu et CABEN Cacaoyer de Bengamisa qui exploitait le cacao dans le secteur Bamanga). Actuellement, il n’y a plus de grandes entreprises dans le territoire.

Possible reprise attendue des activités de CABEN avec des nouveaux investissements qui pourront comptés sur les anciennes plantations avant d’envisager la renaissance.

Principales zones de concentration d’activités économiques et défis majeurs

Les activités économiques sont concentrées au chef-lieu (Banalia), à Mangi dans le secteur Baboa de Kole (132 Km du centre), à Panga dans le secteur Popoyi (144 Km), à Belgika dans le secteur de Bamanga (68 Km du centre).

Les défis majeurs sont le mauvais état des routes (de desserte agricole et RN4 Ouest), le manque des marchés permanents ainsi que l’énergie.

Principales infrastructures économiques et défis

Le territoire de Banalia dispose des ponts à métalliques, tels que LINDI (218 mètre linaire situé sur la rivière qui porte le même nom à 92 Km du centre), KOLE à 69 Km du centre et TELE situé à 110 Km qui fait la frontière entre la province de la Tshopo et celle du Bas-Uélé. Notons que ces ponts ont été réhabilité par l’entreprise française « Matières » dans le cadre de la réhabilitation de la route nationale N°4 (RN4) Beni-Kisangani-Bunduki ; deux marchés construits (marché central de Banalia et Belgika), un Bac de l’office de Route pour la traversée sur la rivière Aruwimi, …

La construction des marchés dans tous les secteurs ainsi que la réhabilitation des routes pour les relier s’avèrent nécessaire.

Répartition des activités par secteurs d’activités économiques

Les entreprises sont toutes de la catégorie D (de 1 à 10 employés) n’employant que les membres de la famille (Boutique, Pharmacie, Alimentation, hydrocarbures). Elles sont dénombrées à 14 possédants des numéros RCCM et sont situées au centre, à Panga 144 Km, à Mangi 132 Km, à Belgika 68 Km.

Il n’y a pas d’agences de transfert, pas des Banques, des institutions des microfinances dans le territoire de Banalia.

Les trois réseaux de communication couvrant le territoire sont vodacom, orange et airtel. Vodacom couvre presque 75% du territoire et offre des services de l’appel, de l’internet mobile et la monnaie électronique (M-pesa). Orange couvre quant à lui presque 15% du territoire et offre des services d’appels et d’internet mobile. Airtel pour sa part, offre les services d’appels, d’internet mobile et de mobile money sur près de 10% du territoire. Il faut noter que pendant la saison pluvieuse, la disponibilité des services devient très faible du fait que les sociétés en question utilisent les panneaux solaires.

De façon générale, les activités des ménages sont réparties comme suit :

  1. Agriculture : 70% de la population ;

  2. Pêche : 1%

  3. Commerce : 11%

  4. Elevage : 7%

  5. Travail salarié : 3%

  6. Métier informel : 5%

  7. Autres : 3%

De la production locale

Agriculture (dans tout le territoire) : céréales (maïs et riz paddy), les légumineuses (niébé), les oléagineux (arachide), les tubercules (manioc, patates douce, Igname et banane plantain) et les produits de cultures pérennes (Café, huile de palme, Cacao). Il faut noter que le territoire est bien connu par sa production de la marque de riz ‘’bamanga’’

Industrie minière (dans les secteurs Popoyi, Bangba-Banalia, baboa de Kole et Baboro) : Diamant et Or.

Dans les secteurs Popoyi, Bangba-Banalia et chefferie de Baboro, il y a des machines (Dragues) pour l’extraction.

Des biens importés
BiensProvenance
Huile de palme, poissons salés, arachidesBas Uélé
Haricot, Lait, Farine de blé et de Maïs, Poissons salés, Sel, Sucré, Savon, Friperie, CarburantKisangani

Taux de change : 2100 FC (au 31/01/2023)

Carburant : 4000 FC le litre (au 31/01/2023)

Section IV : Brève présentation des données sectorielles
Situation sanitaire
  • Carte sanitaire

Le territoire de Banalia compte deux zones de santé (ZS de Banalia et ZS de Bengamisa). La zone de santé de Banalia comprend un HGR (hôpital général de référence), 20 centres de santé tandis que celle de Bengamisa enregistre un HGR, 17 centre de santé.

  • Maladies Récurrentes : Paludisme, Infections respiratoires aiguës, Diarrhées simples, Fièvre typhoïde, Méningite, Rougeole.

  • Profil épidémiologique : le territoire de Banalia est dominé, sur le plan de la morbidité par le paludisme, la diarrhée simple et la rougeole. Signalons aussi la méningite qui avait fait rage dans la Zone de santé de Banalia.

Agriculture et défis majeurs de développement rural
TerritoireBassins de productionVivrières
BanaliaBadambila, Yambelo, Banalia centre, Kole Bongoza, Mambo, ZambekeBobenge, Mangi, Panga villageRiz, maïs, Banane plantain, manioc, patate douce et arachide, haricot (Niébé)
TerritoireBassins de productionPérennes
BanaliaBadambila, Yambelo, Banalia centre, Kole Bongoza, Mambo, ZambekeBobenge, Mangi, Panga villageCafé, cacao, Huile de palme et Hévéa

L’abandon et le vieillissement des plantations ne permettent pas d’avoir une bonne production. Il serait nécessaire de les rajeunir.

Les défis majeurs de développement du secteur agricole dans Le territoire restent le faible taux d’accès aux services sociaux de base (encadrement, structuration et appuis aux producteurs) et le déficit infrastructurel, particulièrement les routes et voies d’évacuation, en plus de la structure des marchés locaux.

Education

Répartition des sous divisions éducationnelles et nombre d’écoles

Le territoire de Banalia est composé de deux sous divisions à savoir : le sous division de Banalia 1 au chef-lieu avec 204 écoles dont 134 primaires et 68 secondaires ; le sous division Banalia 2 à Kole situé à 80 Km qui est née recemment.

En ce qui concerne l’enseignement supérieur et universitaire, il y a l’Institut Supérieur d’Etudes Agronomiques de Bengamisa (ISEA/Bengamisa) situé dans le secteur de Bamanga à 68 Km du chef-lieu.

Environnement et enjeux de développement

Le territoire de Banalia a une grande forêt riche en faune (Léopard, Okapi, Antilopes,) et flore (Afromosia, Ebène, Limba, …)

Energie et accès à l’eau

Présence d’une station de la REGIDESO et SNEL : Non

Grâce au projet village assaini, le territoire possède des forages, des puits et sources aménagées. L’accès à l’eau potable reste très faible parce que beaucoup de ces ouvrages cités précédemment ne sont plus entretenus. L’électricité est fournie par les réseaux privés à l’aide des groupes électrogènes moyennant une somme pour quelques heures.

Déficit infrastructurel et niveau d’interconnectivité des réseaux locaux

Réseau routier : le territoire bénéficie la RN4 Ouest avec 220 Km non asphalté et en moyen état ; une route provinciale en mauvais état ainsi que plusieurs routes de desserte agricole en mauvais état (Panga 149 Km, Mangi 52 Km, Mara 45 Km, Bomboma 19 Km, Abulakama + 16 Km, Kapalata + 18 Km, …)

Réseau ferroviaire : Non

Réseau fluvial : Non

Section IV : Brève présentation des données sectorielles
Projet du gouvernement central

Le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T) est l’initiative évidente du gouvernement central dans le cadre de projets de développement dans le territoire de Banalia.

Projet de mise en œuvre par les partenaires au développement (leurs zones et domaine d’intervention)

PRODAT (Projet d’appui à l’agriculture de la Tshopo) exécuté par ENABEL dans le secteur Bamanga, Bangba-Banalia, Baboa de Kole et la chefferie de Baboro,

IMA : Santé ;

Unicef : vaccination et nutrition

OMS : surveillance épidémiologique et vaccination

Section VI : Défis majeurs pour le développement du territoire
  • Des infrastructures

  • Le non-respect de tonnage par les conducteurs pour le passage sur certains ponts et dalots ;

  • Le non prise en charge de la maintenance de la RN4 ;

  • L’inexistence de ponts ou dalots sur certains axes de routes de desserte agricole ;

  • Les routes secondaires et de dessertes agricoles pouvant reliées les bassins de production entre eux et les centres de négoce sont malheureusement dans un état chaotique pour leur grande majorité.

  • Des initiatives locales de développement

Les paysans se sont constitués en CLD (comité local de développement) essaient de faire l’entretien de quelques tronçons routiers malheureusement ils ne sont pas accompagnés et éprouvent d’énormes difficultés car sous équipés et non formés en méthode HIMO.

Le besoin en infrastructure est énorme en commençant par l’administration du territoire ; en éducation, il y a encore plus de 687 classes en paille qu’il faut remplacer en dur ; quelques centres de santé ; des centres de formation à construire ; des routes de desserte agricole à réhabiliter, etc.

Section VII : Atouts et opportunités de développement
Dotation en ressources naturelles

Avec sa grande forêt riche en faune (Léopard, Okapi, Antilopes,…) et flore (Afromosia, Ebène, Limba,…) pourrait attirer les investisseurs pour la création de jardins zoologiques et botaniques bien qu’il a une réserve faunique (Rubi-Tele) à la frontière et gere par l’ICCN bas-Uélé.

Son climat à deux sous saisons pourrait faire du territoire un grenier agricole. La presence des chutes et rapides dans les rivières Aruwimi et Lindi occasionneraient la construction des mini centrales hydroélectriques. La présence en abondance du Fer est une bonne opportunité pour l’implantation d’une sidérurgie, l’abondance de l’or et Diamant susciteraient une exploitation industrielle au détriment de l’artisanale.

Avec ses chutes et rapides, les rivières Aruwimi et Lindi constitueraient des beaux sites de tourisme.

De la démographie et capital humain

La croissance de la population constitue une main d’œuvre importante pour l’agriculture et les mines. Le renforcement des capacités humaines dans le domaine de l’agriculture et le développement des programmes adaptés aux réalités minières du territoire s’avèrent important pour la prise en charge du développement par les communautés locales.



A PROPOS DE NOUS

La Cellule d’Analyses des Indicateurs de Développement, CAID en sigle, est un service rattaché au Secrétariat Général de la Primature et a pour objectifs principaux: La récolte des données socio-économiques par territoire à publier sur le portail web caid.cd, La mise à disposition des données au public, monde scientifique, investisseurs, chercheurs, etc, et enfin l’évaluation de l’exécution des programmes et des politiques publiques des Gouvernements Centraux et Provinciaux.

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