SECTEUR : INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

NOTE D’ORIENTATION AUX EXPERTS POUR LA COLLECTE DES DONNEES ‘’INFRASTRUCTURES’’

  1. INTRODUCTION

La présente note décrit brièvement l’orientation que les Experts en développement de la CAID devront suivre,  pour la collecte des données sur terrain dans le secteur ‘’Infrastructures’’ dans sa seconde phase de collecte.  

Ainsi il s’agit des infrastructures de communication en République Démocratique du Congo qui sont des voies des transports  constituées de quatre réseaux, à savoir :

  • Les routes d’intérêt général, les routes d’intérêt local et les voiries urbaines ;
  • Les chemins de fer ;
  • Les transports fluviaux et lacustres ;
  • Les transports aériens.
  • Il est à noter que les routes d’Intérêt Général sont celles qui relient les provinces entr’elles et desservent les grands centres du pays et constituent toutes les routes nationales ‘’RN’’ et les routes provinciales ‘’RP’’. Leur gestion est à la charge de l’Office des Routes.
  • Les routes nationales, en RDC, sont des voies importantes qui relient des portions importantes du territoire national.

A titre d’exemple, nous avons la RN1 qui part de Banana dans le Kongo Central  jusqu’à Sakania dans la province du Haut-Katanga  et la RN2 qui part de Mbuji-Mayi en allant vers Bukavu.

  • Le réseau de routes provinciales est subdivisé en réseau de routes prioritaires et secondaires. Il permet de relier les chefs lieux des provinces.
  • Les routes d’intérêt local appelées communément « routes de desserte agricole » sont celles qui desservent les milieux ruraux non desservis par les routes nationales et provinciales, et sont à charge de la Direction des Voies de Desserte Agricole (OVDA). Ce sont des pistes et sentiers pour la plupart des cas.
  • Les voiries urbaines sont des routes secondaires et tertiaires, reliant plusieurs communes dans une ville donnée ; elles sont gérées par l’Office des Voiries et Drainages (OVD).
  1. COLLECTE DES DONNEES

Dans le souci d’améliorer la qualité des données à collecter et ajouter une valeur sur leur fiabilité (c’est-à-dire s’assurer de sa véracité sur une base critique et vérifiable), la coordination instruit ce qui suit :

  1. Du type des infrastructures routières : Il s’agit de contre vérifier sur terrain pour chaque tronçon des routes d’intérêt général que l’Office des routes appelle ‘’RING’’ et que la Cellule Infrastructures qualifie de ‘’RRIG’’ ou Réseau Routier d’Intérêt Général et pour chaque tronçon des voiries urbaines dans les villes, le nombre de kilomètres de route asphaltée, le nombre de kilomètres de route en terre et le nombre de kilomètre de route asphaltée en cours de réhabilitation.
  • Par route asphaltéeon entend d’une route revêtue ou une route dont la couche de roulement est en bitume.
  • Par route en terre on entend d’une route dont la couche de roulement n’est pas revêtue. Les routes en terre peuvent  être des pistes saisonnières, des pistes améliorées ou routes proprement dites.
  • Par route asphaltée en cours de réhabilitation
  1. De l’état des infrastructures routières : il s’agit de contre vérifier sur terrain l’état actuel des routes d’intérêt général, les voiries urbaines et les routes d’intérêt local.

L’état des routes est catégorisé comme suit : bon, moyen et mauvais. Il est à retenir que suivant la méthodologie utilisée par l’Office des Routes de commun accord avec la Cellule Infrastructures, l’état des routes est calculé sur base de cumules des tronçons d’un axe routier pour déterminer le pourcentage  moyen de praticabilité de la route.

Pour ce faire, chaque Expert aura pour tâche de :

  • Visualiser l’entièreté de la route traversant ainsi son territoire ou interagir avec les usagers  de cette route en vu de déterminer son état ;
  • Comparer l’état de l’axe vérifié sur terrain à la dernière mise à jour cartographique du réseau routier avec les données de la Cellule Infrastructures et Office des Routes ;
  • Photographier les différents tronçons dans leur état actuel.
  1. Des ouvrages de franchissement : ce sont des constructions de grande importance permettant de franchir un obstacle sur une voie de communication routière, ferroviaire ou fluviale (ponts, dalots, bacs, etc.)

Il s’agit de vérifier l’état actuel de ces ouvrages sur terrain initialement renseigné dans la première phase de collecte. D’où une géo localisation par GPS s’avère nécessaire en cas de besoin pour cartographier de ces ouvrages pour chacun des territoires.

« L’outil OsmAnd » à installer dans le téléphone mobile ‘’Android’’ peut être utilisé pour la Navigation avec GPS. Une notice d’utilisation sera envoyée à tous les Experts pour ce faire.

  1. Des infrastructures fluviales, aériennes et ferroviaires :

Le questionnaire lié à ces types d’infrastructure reste en vigueur pour la seconde phase de collecte avec un complément de collecte des données GPS pour géo localiser lesdites infrastructures. De ce fait, les experts  utiliseront par la même occasion  « l’outil OsmAnd ».

A PROPOS DE NOUS

Créée par le Décret n°015/011 du 09 Juin 2015, la Cellule d’Analyses des Indicateurs de Développement est une Structure spécialisée rattachée au Secrétariat Général à la Primature afin de palier le problème de carence des statistiques et des indicateurs de base qui entachaient la mise en place des stratégies ainsi que la planification des actions à déployer au niveau des 145 territoires, tant par le Gouvernement que par les Partenaires au développement.

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