Bikoro
Situation géographique
Province : 3
Superficie : 13 274 km²
Démographie
Population : 366 571
Source Population : Rapport annuel du territoire 2015
Ordonnance de création :
Le territoire de Bikoro est créé le juillet 1947 par un arrêté du gouverneur général Monsieur Ragant REKENCK.
Ordonnance de création
Le territoire de Bikoro est créé le juillet 1947 par un arrêté du gouverneur général Monsieur Ragant REKENCK.
Localisation
Il est limité à l’est par territoire d’Ingende, à l’ouest par le territoire de Lukolela, au Nord par la ville de Mbandaka et au sud par le territoire d’Inongo et Kiri dans l’actuelle province de Mai-Ndombe. Il est situé dans la cuvette centrale du Congo.
Coordonnées géographiques
Il occupe la partie comprise entre 01°et 20° d’altitude, son relief ne dépasse pas les 450 mètres.
Données géographiques
Parmi tous les territoires que compte la province de l’Equateur, le territoire de Bikoro est le plus proche de Mbandaka, chef-lieu de la province. Il abrite le lac Tumba qui tire son nom de l’une des ethnies du territoire” les Ntombas”, la réserve scientifique de Mabali avec son extension à Botwali où l’on peut trouver le “bonobo” espèce rare et protégé. Ayant comme objectif la protection de faune et flore, le cadre demeure adéquat pour le tourisme, les recherches scientifiques. Du fait de sa situation en pleine forêt équatoriale, le territoire est très riche en espèces animales. Les espèces rencontrées se composent des singes, de sangliers, de pangolins, de porcs-pics, de tortues, de divers sortes d’oiseaux. Il regorge aussi une panoplie de ressources ligneuses, en termes d’essences forestières, on rencontre des peuplements de Brachystegia laurentii, Gilbertiodendron dewevrei, Pitademiastrum africanum, Polyalthia suaveolens, Euphorbiaceae, Annoceae du genre Xylopia sp, Sclerospermum mannii (Arecaceae), Guibourtia demeusei, Uapaca guineensis, Gilbertiodendron dewevei, etc.
Climat
Le territoire a un climat tropical avec alternance des saisons ; de pluie et sèche. La température tourne autour des 30 degrés Celsius, excepté durant la saison sèche. Les pluies sont abondantes et successives.
Saison et type de sol
De mi-janvier à fin mars, c’est la petite saison sèche ; d’avril à fin juin, c’est la saison des pluies, au mois de juillet jusqu’à la fin de janvier c’est la grande saison des pluies. Actuellement perturber par le changement climatique.
Le sol est argileux-sablonneux, la végétation est riche et abondante. La végétation dominante est verte.
Hydrographie
Le territoire est principalement constitué du lac Ntomba tiré du nom de l’un de tribus du coin, mais connue sous le nom du lac Ntumba qui reçoit les eaux de quelques cours d’eau ci-après ; rivière lolo, rivière lobambo, rivière bituka, rivière Ngoy, rivière ngombe et la rivière bokamba.
Langues parlées
Langues Parlées :
– Le lingala
– Le lontomba
– Ekonda
– Mongo
La population du territoire se compose de bantous et pygmées, le lingala reste la langue la plus parlée. Il est parlé par toutes les ethnies du territoire. Il joue un rôle d’une langue qui facilite les échanges entre ces différents peuples suivis de lontomba, ainsi que l’Ekonda. En fin, le Mongo parlé par ethnie minoritaire du territoire, le ngele-a- ntando.
Situation économique
Main Activités :
– Agriculture
– Pêche
– Élevage
– Cueillette
L’agriculture demeure l’activité la plus pratiqué dans le territoire. Elle occupe une grande majorité de la population active et contribue à la couverture alimentaire des ménages et leur procure des revenus. La plupart des ménages vivent de l’activité agricole. Selon les données recueillies dans le rapport annuel de l’inspection territoriale de l’agriculture, Pèche et Élevage de Bikoro, Les principales cultures pratiques par les ménages agricoles sont regroupées en deux grandes catégories, à savoir les cultures paysannes et les cultures pérennes congolaise.
Pour ce qui concerne les cultures paysannes congolaises, les principales productions sont : le manioc, le maïs, la patate douce, l’arachide, la banane plantain, riz paddy et le niébé. Les superficies emblavées par les ménages agricoles dépassent rarement un hectare. L’agriculture se pratique sans apports de fertilisants et de produits chimiques, quant aux équipements agricoles, ils sont pour la plupart rudimentaires et la production agricole se limite par conséquent à l’utilisation de la machette, de la hache et de la houe.
A côté des cultures paysannes congolaise, se sont développées des cultures pérennes congolaises, dont les principales sont: le cacaoyer, le caféier et le palmier elaïs.
A l’observation, on constate que la culture pérenne a disparaisse peu à peu. Cette situation est consécutive à la mévente des produits récoltés, ce qui a décourager les planteurs. En plus de ces différentes catégories de cultures pratiqués, il existait des plantation agro-industrielle qui ont été malheureusement toutes fermées et remplacées par les cultures vivrières de la population.
L’élevage constitue une source non négligeable de revenus pour la population du territoire. Les principales espèces élevées et pour lesquelles les statistiques sont disponibles sont les volailles, les bovidés, les capridés et ovins. Les volailles sont plus tournées sur l’auto- consommation, puis celui de petits bétail et de gros bétail destinées à la vente.
Les principales maladies signalées sont les maladies de Newcastle, les bronchites infectieuses et la typhose- pullose aviaire chez les poules, les verminoses chez les capridés, la trypanosomiase et la peste porcine africaine chez les suidés. Bikoro manque cruellement de vaccins et de médicament. En cas d’épidémies, le taux de mortalité est souvent très élevé, notamment chez les capridés et les poules.
Voie Route : 1
Voie Navigable : 1
Voie Train : 0
Voie Avion : 0
Photo Voie Accès :
Commentaire Voie Accès :
Revenu Moyen : 1
Taux Change Vendeur : 940
Taux Change Acheteur : 920
Principaux produits Agricoles :
– Manioc
– Maïs
– Banane plantain
– Riz paddy
– Arachide
La production annuelle de ces principaux produits agricole reste inestimable faute de moyen de déplacement dans chaque village par les services habilités et des appareils de mesure. Le manioc sert plus à la fabrication du chikwangue et de la farine de manioc ainsi qu’à la fabrication de la boisson alcoolique (Agéné), le maïs a la fabrication de la farine de maïs et de la boisson alcoolique (Lotoko) puis banane à la consommation (Lituma), riz et arachide également.
Nombre Operateurs Economic : 15
Principales activités commerciales
– NKALA BOIKA, commerce et divers.
– BOIKA BOLIKO BECKEN, commerce et transport.
– YOKA BLANDINE, commerce et divers.
– DJIMI NKUMU IYELI, commerce, divers et transport.
– BONKUNZA, commerce et divers.
– BRINCH, commerce et divers.
– MOLA CHEVAL, commerce et divers.
– NDIE LOBOLA INDE, commerce et divers,
– MPONDAKO ANITA, commerce et divers
– MALOMBE ALPHONSE, commerce,
– EDOUA, commerce général,
– NKUMU, commerce.
– MONGU, commerce.
– MOLA FRED, commerce.
– MPUTETA, commerce.
La liste n’est pas exhaustive car certains opérateurs économiques évoluent dans l’informel. Il faut aussi signaler que bon nombre d’entre eux sont des patentés en lieu et place de N.R.C faute de contrôle rigoureux car approximativement leurs chiffres d’affaires ont déjà dépassé le seuil de la patente et doivent avoir normalement les N.R.C.
Principales activités des opérateurs
– Commerce général
– Agriculture
– Transport
Santé
Nombre Hôpitaux : 3
Nombre Centre Santé : 52
Commentaire Hôpitaux : 117
Maladies Récurrentes :
– Le paludisme
– La fièvre typhoïde
– La diarrhée simple
– L’IRA
– La méningite
Jusque-là, le paludisme reste la maladie la plus récurrente suivi de la fièvre diploïde et de la diarrhée simple causée par consommation d’eau non potable selon les normes en fin IRA (infection respiratoire aigüe) et la méningite.
Le territoire possède 3 zones de santé et 3 hôpitaux généraux de références ; la zone de santé de Bikoro, la zone de santé de ntondo et la zone de santé de iboko.
– Hôpital de référence de Bikoro qui abrite en son sein des services ci-après ; maternité (pavillon1), salle d’urgence (Pavillon3), chirurgie hommes et femmes (Pavillon 4) et une clinique (Pavillon 5). A l’époque, il existait le service de léproserie (Pavillon 6) lazaret mais cette maladie est presque éradiquée.
A côté de l’Hôpital Général de Référence, il y a 2 centres de santé de référence à Mooto et à Kalamba. IL y a aussi des centres de santé. L’hôpital de Bikoro compte plus de 200 lits. La zone était appuyée par PARSS. La dispose de 7 médecins et infirmiers (information pas encore disponible) et 21 Centres de santé. Les médicaments essentiels et génériques sont disponibles car, les soins accordés sont primaires et non spécialisés :
– Hôpital de référence de Ntondo dispose d’une maternité, pédiatrie, chirurgie Hommes et Femmes. Cette zone de santé ne dispose pas de centres de santé de référence, il existe 14 centres de santé l’hôpital de Ntondo compte plus de 30 lits. La zone était appuyée par PARSS. La zone dispose 3 médecins et Infirmiers (information pas encore disponible) en ce qui concerne les médicaments, il y a la disponibilité sur le plan des produits demandés. Mais souvent, il y a rupture de stock vue le nombre des malades et le temps du ravitaillement par Mbandaka.
– Hôpital de référence d’Iboko qui a les services de maternité, pédiatrie et de chirurgie. La zone compte en son sein deux centres de santé de référence ; à Itipo et à Bokongo sans oublier les centres de santé qui sont une quinzaine. L’hôpital d’Iboko compte plus de 50 lits. La zone était appuyée par PARSS. La zone dispose de 4 médecins et infirmiers (information pas encore disponible) et 15 centres de santé, les médicaments génériques sont disponibles par rapport aux soins de santé primaire.
Education
Nombre Ecoles : 248
Nombre Universités : 0
La fermeture de l’institut supérieur de développement rural (ISDR) Bikoro et la faible initiative. Cela a entrainé la carence des cadres dans le milieu rural, l’insuffisance des enseignants qualifiés dans le territoire.
D’où, il faut la création des institutions supérieures et universitaires dans le milieu rural, les actions suivantes sont à entreprendre : le renouvellement de l’institut supérieur rural de Bikoro, la création de l’institut supérieur pédagogique et la création d’une institution supérieure agronomique.
Enseignement primaire et secondaire
Nombre d’écoles : 377
Entités /Secteurs | Ecoles primaires | Ecoles secondaires | Total élèves | Total enseignants |
Du lac tumba | 139 | 73 | 29204 | 1636 |
Des elanga | 26 | 14 | 5102 | 292 |
Des ekonda | 83 | 30 | 51295 | 930 |
Source : Sous-division provinciale de l’EPSP, Territoire de Bikoro 2014.-2015.
Commentaire : le secteur du lac abrite plus d’écoles que les deux autres secteurs avec 212 écoles dont 139 primaires et 73 secondaires, suivi du secteur des ekonda 40 écoles dont 83 primaires et 30 secondaires afin, le secteur des elanga qui a 40 écoles dont 26 écoles primaires et 14 écoles secondaires.
Le nombre d’élèves est plus élevé dans le secteur des ekonda avec 51295 élèves dont 28312 garçons contre 22983 filles, malgré qu’il abrite moins d’écoles que celui du lac qui a plutôt 29204 élèves dont 15835 garçons contre 13369 filles puis le secteur des elanga avec 5102 élèves au total dont 2825 garçons contre 2277 filles. Après analyse, il ressort qu’il y a un faible taux de scolarités des filles par rapport aux garçons dans tous les secteurs.
En générale, la qualité de l’enseignement ne cesse de détériorer à cause de l’état des infrastructures scolaires, du nombre pléthorique des élèves dans les salles de classe, la fuite des enseignants qualifiés et compétents due à une faible rémunération et le manque de conscience professionnelle.
Données culturelles
Le territoire est composé de trois grandes tribus, les Ntomba qui constituent plus au moins 45% de population locale, les Ekonda 30 %, le Ngele-a-Ntando 15% puis les pygmées 10%. La population reste hospitalière et sociale. Elle est trop attachée aux activités agricoles et des pêches Ces derniers constituent ses premières sources de revenu.