Bagata
Situation géographique
Province : 13
Superficie : 18 179 km²
Le territoire de Bagata est une entité administrative de la province du Kwilu. Jadis Bandundu, il est créé par l’ordonnance d’administration générale du 05 septembre 1913. Au paravent une subdivision du district de Mai-Ndombe, il est devenu Chef-lieu du territoire du Kwilu en 1967.
Coordonnées géographiques
– Longitude de 18°50’0” au nord, 18°0’0”du sud, 4°0’0’‘ l’Est et de 3°50’0’‘ l’ouest
– Latitude de 3°43’825”
– Altitude de 400m
Population : 1 357 623
Source Population : Rapport annuel 2015 du territoire de Bagata
Données géographiques
Pratiquement, le territoire de Bagata est une terre plane où certains tributs sont propres à lui notamment : le Nzadi, le Hungana et Wumbu. Au point de loisir, à part le stade sportif de Bagta, il n’y a aucun autre endroit de divertissement pour les jeunes. Du point de vue culture coutumière, le territoire de Bagata se distingue des autres cultures par ses danses traditionnelles Yanzi appelés : YOOM, NGWADI et DIANA-NWANA (c’est une danse où l’on bouge la hanche de coté à coté). Le respect de « kitwil » pour ce même tribut est un phénomène par lequel, la coutume impose un mariage préférentiel où l’on marie l’arrière fille de l’oncle Maternel quel que soit l’âge du mari ou le kitwil bénéficiez carrément de huit dixième de la dote de celle-ci dans le cas contraire. En cas de refus, la fille peut atteindre les malédictions ou le mari outre ce système qui s’engagerait avec elle et moins encore la fille, sa maman et/ou le mari en dehors du système peut perdre la vie. Pour le Mbala, la même forme de mariage prend le terme de « Kisome » où c’est facultatif de marier la fille de son oncle maternel.
Climat et Sol
Le territoire de Bagata a un climat tropical alternant deux saisons, la saison sèche (va de la mi-mars jusqu’au premier septembre) et la saison de pluie (va de la mi-août et prend fin à la mi-mai). Et, à la précipitation moyenne de 1600 mm par année.
Le sol du territoire est argilo-sablonneux avec de relief de 0 à 400m d’altitude, des savanes boisées, accidentées et forme de steppes et d’oasis.
Le sous-sol du territoire de Bagata renferme des minerais tels que le Diamant précisément dans le secteur de Kwango Kasaï à « Kisakinda », dans le secteur de Kidzweme à « Sia » et dans le secteur de la Wamba à « Kwango ». Ces derniers ne sont pas exploités industriellement mais par contre exploités artisanalement qui n’ont aucun impact au bénéficie du Gouvernement et des autochtones.
Hydrographie
Le territoire est situé à l’Ouest de la république démocratique du Congo et est remarquablement drainé sur l’entièreté de son étendue par de grandes et puissantes voies navigables. De l’est à l’ouest la rivière Kwango, la Wamba et l’Inzia; du nord au centre la rivière Kasaï et le Kwilu. Il est limité à l’Ouest par la rivière Kwango ; au nord-est par la rivière Kasaï et, est traversé par le Kwilu qui se jette à Bandundu dans le Kwango, la Wamba qui se jette également dans le Kwango à Kingata, ainsi que l’Inzia qui se jette à Bagata dans le Kwilu. Toutes ces rivières sont navigables sur la totalité de leur cours, exceptés la rivière Gobari.
Le territoire de Bagata est en plus environné par des rivières secondaires notamment la rivière Lunu, la rivière Ezwi et la rivière Ebwi.
Langues parlées
– Kikongo (59%)
– Kiyanzi (18%)
– Lingala (10%)
– Le Mbala (3%)
– Le teke (2,5%)
Le kikongo et le lingala sont des langues véhiculaires utilisés pour établir le rapport entre les différentes langues vernaculaires de tous les peuples du territoire de Bagata. Le Yanzi vient à la deuxième position et c’est beaucoup parlé par les Yanzi et ainsi de suite pour les autres.
Situation économique
Principales activités :
– Agriculture (96,6%)
– Elevage (2,3%)
– Pèche (0,6%)
– Petit commerce (0,3%)
– Cueillette (0,04%)
Le potentiel agricole varie énormément : Le climat tropical humide à deux saisons des pluies (1600 mm) permet de pratiquer toutes les sortes des cultures tropicales et en principe de ne pas enregistrer de soudure trop sévère. Un peu partout l’on observe des galeries forestières qui offrent de plus en plus à l’agriculture des terres de cultures à bons rendements, mais l’agriculture de savane arbustive et herbeuse se répand partout.
La situation est très différente selon la nature des sols : on trouve dans le nord-ouest du territoire des sols rouges relativement fertiles, tandis qu’au centre et au sud les sols sablonneux occupent l’essentiel de l’espace, offrant de bonnes prairies à un élevage paysan qui ne cesse de se développer. C’est dans cette zone que l’on constate dans certains groupements la présence d’une pénurie de manioc liée à la menace de la culture.
On assiste depuis quelques années à la reprise d’une agriculture de plantation industrielle dans le nord, le long du Kasaï (Dima). Bagata, en effet, peut développer de grandes et petites plantations de palmier, de café, de canne à sucre, et la facilité de l’évacuation de ses produits en fait un territoire à grande vocation pour le manioc et le maïs à destination des marchés urbains.
La pèche n’est pas particulièrement florissante sur le long du Kasaï et du Kwilu, bien qu’elle en existe. Elle est beaucoup moins répandue dans les autres rivières, pourtant toutes les rivières du territoire de Bagata sont poissonneuses. En plus, les pratiques de la pèche, car ils en existent, se font de manière amatrice (on utilise parfois des moustiquaires à la place des filets). Ce qui n’est pas conformes à la réglementation et peut aboutir à la destruction des stocks halieutiques.
La demande des poissons de Bandundu et des bourgades situées le long de ces rivières n’est pas satisfait. Pour ce faire, le manque d’un peuple riverain dans le territoire de Bagata fait à ce que beaucoup de poissons consommés dans le territoire sont ceux importés de la province de Mai-ndombe précisément dans le territoire de KUTU et le territoire d’OSHWE.
Principaux produits agricoles
– Manioc (91.68%)
– Arachide (3,64%)
– Mais (2,35%)
– Patate douce (0,50%)
– Niébé (0,48%)
Le manioc est produit dans tous les secteurs du territoire de Bagata. Ce produit est consommé d’abord en foufou soit en chikwangue soit en tubercules bouillies et une autre partie de sa quantité est vendue dans des villes et les territoires voisins.
Le maïs est également produit presque dans tout le territoire mais à une quantité faible par rapport au Manioc et cela vers le mois de janvier. Il est consommé sous forme d’aliments bouilli ou foufou de maïs et aussi, il sert à la production de boisson alcoolisée appelée communément « lotoko ». Le reste de sa partie est également vendue aux territoires voisins.
Les arachides décortiquées sont transformées en patte pour accomplir la tache de confiture lors du repas de déjeuner ou d’encas. Elles sont en plus utilisées pour la consommation locale et la commercialisation.
La patate douce est produite à faible quantité et elle est utilisée pour la transformation de chikwangue et la consommation locale, le Niébé est à en phase d’expérimentation et, il est pour la consommation locale.
Principales activités commerciales
– Monsieur PUKUMUNA de l’établissement NKENENE : opère dans le secteur de transport sur la rivière et sur la route. Il emploie 15 ouvriers et, est localisé dans le secteur de Kwilu Ntober dans la commune de Bagata,
– Monsieur NGOKUMU KIBWAKWETE de l’établissement NZALALA : opère dans le secteur de transport sur la rivière et sur la route. Il vend des produits divers et a une agence de transfert d’argent et c’est un fermier (de gros et petits bétails). Employant 21 ouvriers et, est localisé dans le secteur de Kwilu Ntober,
– Monsieur BELISSA de l’établissement BELISSA se spécialise dans la vente des produits divers et employant 2 ouvriers, localisé dans le secteur de Kwango Kasaï de la commune de Bagata,
– Monsieur PATESSA LOTIN de l’établissement Patessa lotin opère dans le secteur de transport, c’est aussi un fermier de gros et petits bétails, employant 8 ouvriers et localisé dans le secteur de Kwilu Ntober,
– Monsieur KABOSSE de l’établissements KABOSSO opère dans le secteur pharmaceutique et, il a aussi une petite scierie de Bois et employant 4 ouvriers.
Dans le territoire, il existe plusieurs commerçants mais qui travaillent dans le secteur informel avec le non souci de développer leur territoire.
La plupart des activités des opérateurs économiques se concentre dans la Commune de Bagata, le secteur de Kidzweme, le secteur de Manzasay, le secteur de Kwango Kasaï et le secteur de la Wamba. Ces établissements ont comme principales activités le commerce des produits manufacturés (habits, pagnes, marmites) en Provenance des provinces voisines et des produits agricoles. Ces mêmes opérateurs exploitent les Bois et autres produits locaux pour les revendre dans des villes et autres territoires. C’est dans ce sens que les entreprises NZALALA, PUKUMUNA et PATESSA LOTIN sont spécialisées dans le trafic sur les rivières et sur les routes en approvisionnant leurs établissements par des produits manufacturés, produits pharmaceutiques et y partent avec les produits agricoles, les bois etc.
Principales Activités des Opérateurs :
– Vente des produits alimentaires
– Vente des produits pharmaceutiques
– Vente des bois et produits divers
– Transfert de fonds à travers les agences
– Fabrication artisanale des meubles
– Vente des produits Manufacturés
– Vente des boissons gazeuses et alcoolisées
Santé
Nombre Hôpitaux : 14
Nombre Centre Santé : 60
Cmnt Hôpitaux : 456
Maladies Récurrentes :
– Paludisme (76%)
– Infections respiratoires aigües (9%)
– Diarrhées (7%)
– Anémie (3.8%)
– Hypertension artérielle (0.8%)
– Diabète (0.1%)
Pour ce qui concerne le paludisme, il faut comprendre que quelque part est dit par la négligence de la population de non utilisation des moustiquaires et beaucoup plus par la culture de gens d’ici. Parce que ces derniers ont l’habitude de s’exposer longtemps à l’extérieur pendant la nuit à cause du climat et c’est par ce moment qu’ils allaient se reposer tout en tant beaucoup piqués par les moustiques.
Pour l’infection respiratoire aiguë, celle-ci frappe de plus en plus les enfants et, c’est beaucoup dit par le vent fort sur lesquels ils sont exposés, pour la diarrhée, c’est beaucoup dit par le régime alimentaire et des eaux non usées ou de la rivière consommée par la population de certains coins du territoire.
L’anémie est de plus en plus dit par le paludisme mal soigné et enfin le diabète est en majorité héritée par des liens familiaux et quelque part se dit par la consommation exagérée du sucre.
Le territoire de Bagata possède trois Zones de santés, trois HGR, 11 hôpitaux secondaires et 60 CS.
Le HGR de la Zone de Santé de Bagata à 18 CS et, est créé en 1956 par « le fond de la reine Elisabeth pour les indigènes ». Il a 9 médecins et 191 infirmiers travaillent avec une capacité d’accueil de 135 lits pour toute sa zone et y offre le service de Médicine interne, de Pédiatrie, de Chirurgie, Gynécologie obstétrique, Laboratoire, Radiographie et la réhabilitation nutritionnelle en HGR et de PMA dans tous les centres de santés.
La ZS de Kikongo est créée en 1985 par le gouvernement Zaïrois dans le cadre de soin de santé primaire mais en 1946 était un hôpital crée par « les missionnaires protestants de CBCO ». A part le HGR, il a 6 hôpitaux secondaires et 20 CS dont 10 Médecins et 177 infirmiers travaillent avec une capacité d’accueil de 250 lits et fournie le même service que celui de Bagata.
Celle de SIA était tout d’abord un ancien dispensaire-maternité des « sœurs de divinité providence » et, est devenu HGR de Sia en 1996. En dehors de son HGR, il a aussi 5 hôpitaux et 22 CS dont 8 médecins et 375 infirmiers offrent le travail avec une capacité d’accueil de100lits et fournie le service similaire à celui de Kikongo.
Les HGR et quelques hôpitaux sont en bon état, certains de ces derniers (hôpitaux) sont assez bon et d’autres à l’état de délabrement. Mais les Centres de santé sont en majoritairement à l’état de délabrement parce qu’ils sont construits en semi durable, en dobe et en pisés. Toutefois, les trois zones de santés sont insuffisantes pour un territoire si grand que le nôtre. Puis que, plusieurs villages n’ont pas des structures sanitaires et d’autres qui en ont, n’ont pas des médecins mais seulement peut en avoir peu d’infirmiers qualifiés dans ce domaine.
Dans toutes ces Zones de santé s’observent une forte insuffisance des matériels et d’équipements médicaux sanitaires, la quasi inexistante d’intégration des certains programmes tels que : la THA, PLANING FAMILLIALE et le paquet de VIH SIDA, une forte insuffisance d’appuis des partenaires et du Budget national allouer à la zone de santé ou dans le secteur sanitaire.
En gros, ça voudra dire que, les Zones de santé sont butées aux problèmes liés à la prestation des soins de santé et des services des soins. Et, c’est seulement une petite portion de ses personnels administratifs sont sous statut et mécanisés.
En ce qui concerne la disponibilité des médicaments, toutes ces Zones de santé ont des pharmacies disposant des quelques médicaments mais qui, souvent connaissent une forte rupture d’intrants spécifiques. Et, Pour des cas graves des maladies, il nous a été signalé que tous ces centres de santé transfèrent les malades à l’hôpital général de référence qui, en cas de persistance et de carence des médecins spécialistes les transferts aux grands hôpitaux des différentes villes.
Education
Nombre Ecoles : 607
Nbre Universites : 2
Photos Universites : 4
Université/Instituts supérieurs | Entité/secteur | Filières | Nombre annuels d’étudiants | Nombre de professeurs |
1. ISP/ Bagata | Kwango Kasaï | Français et langue africaine, Histoire et sciences sociales, Anglais, Sciences commerciales et administrative, Agronomie et Vétérinaire, Biologie chimie et mathématique informatique. | 196 dont 33 Filles | 4professeurs Propres et 3 visiteurs |
2. ISP/Manzasay | Manzasay | Français et langues africaines, Math-Informatique, Agrovétérinaire, Histoire et sciences sociales, Orientation scolaire et professionnelle, Anglais et culture Africaine, Biologie-chimie, EASI(enseignement et administration en soins infirmiers) | 95 dont 5 Filles | 6professeurs visiteurs |
3. ISDR/Misay | Wamba | Administration rurale, Environnement et développement durable, Développement rural, Gestion des entreprises de développement rural et Technique rurale | 102 dont 16 filles | 2professeurs propres et 2 visiteurs |
4. UCS/fatundu | Wamba | Science de l’éducation et Science de développement. | 67 dont 12 filles | 4professeurs propres et 5 visiteurs |
5. ISTM/Mabenga | Kidzweme | Sciences infirmières avec deux orientations : Hospitalière et Sage femme, Techniques de laboratoire et Nutrition diététique. | 80 dont 30filles | Aucun |
6. UNIBAC/Kikongo | Wamba | Théologie et développement, Sciences agronomiques, pédagogie appliquée et Sciences commerciales et administratives. | 74 dont 16 | 3professeurs visiteurs. |
Dans le territoire de Bagata, il y a deux université et quatre instituts supérieurs notamment ISP de la commune de Bagata ; ISDR misay, UNIBAC/Kikongo et UCS dans le secteur de la Wamba, l’ISTM/Mabenga dans le secteur de Kidzweme, ISP/Manzasay dans le secteur de Manzasay. Dans l’ensemble, les établissements universitaires de Bagata comptent 614 étudiants dont 112 de sexe féminin et 29 professeurs dont une du sexe féminin.
– L’ISP : Institut supérieur pédagogique,
– L’ISDR : Institut supérieur de développement rural,
– L’ISTM : Institut supérieur de technique médicale,
– L’UCS : Université chrétienne sango-malamu.
– UNIBAC : Université Baptiste au Congo
Parmi ces institutions (ISP/ Bagata, ISDR/Misay et ISTM/Mabenga) sont créées par l’autorité publique. A part l’ISDR qui a une bibliothèque réunissant les normes de 500 ouvrages par filières. D’autres sont celles qui ont des bibliothèques ne répondant pas aux normes demandées mais certains ont des bâtiments propres à l’occurrence : ISP/Manzasay, ISTM/Mabenga et UNIBAC/Kikongo.
D’autres sont des locataires mais ont des parcelles achetées ou réussies par l’autorité locale qui n’attendent que leurs mises en valeur soit par initiative privée ou Etatique. Malgré que, quelques institutions semblent avoir quelques professeurs, ces derniers sont improportionnels aux normes exigeaient pour ouvrir soit une faculté ou soit une filière d’étude.
Ces institutions fonctionnent dans des conditions difficiles par le fait qu’elles ne disposent pas des bibliothèques viables. L’espoir des toutes ces institutions est de disposer une main d’ouvres qualifiées ainsi que compétitives. Ce qui est au contraire improportionnel de la qualité d’enseignement qu’elles fournissent à fonction des moyens dont elles disposent pour leur fonctionnement. Toutefois, ces institutions disposent d’un grand nombre de personnels non mécanisés et ont d’impossibilité d’appeler les professeurs visiteurs vue les coûts inhérents à leurs séjours.
ENTITES / SECTEURS | Ecoles Primaires | Ecoles Secondaires | Elèves au primaire | Elèves ausecondaire |
1. KWILU NTOBER | 59 | 56 | 4581 dont 1899 filles | 3987 dont 1598 filles |
1. KWANGO KASAÏ | 108 | 71 | 24756 dont 11891 filles | 4184 dont 1041 filles |
1. KIDZWEME | 157 | 120 | 22149 dont 9457 filles | 11708 dont 4873filles |
1. MANZASAY | 138 | 102 | 27135 dont 1284 filles | 9643 dont 3524 filles |
1. WAMBA | 145 | 107 | 34716 dont 16752 filles | 9823 dont 4169 filles |
Le territoire de Bagata compte 1124 écoles dont 61 écoles pré-primaires et 1063(primaires et secondaires) reparties dans les cinq secteurs du territoire.
Le secteur de Kwilu Ntober a 115 écoles, le secteur de Kwango Kasaï a 179 écoles, le secteur Kidzweme a 277 écoles, le secteur de Manzasay compte 240 écoles et enfin le secteur de la Wamba a 252 écoles.
Dans l’ensemble, les élèves sont au nombre de 152682. De ce chiffre, il y a 113337 élèves dont 52846filles aux primaires et 39345 élèves dont 15205 filles aux secondaires. Les enseignants sont au nombre de 12492 dont 2681 femmes dans toutes les quatre sous divisions du territoire de Bagata.
La sous division de Bagata1 a 38105 élèves reparties ainsi : 26127 dont 12589filles aux primaires et 11988 dont 4757filles aux secondaires. Ce même sous division compte 3455 enseignants où un effectif de 1504 enseignants dont 353femmes aux primaires et 1951 enseignants dont 264 femmes aux secondaires.
La sous division de Bagata2 a 44538 élèves où un effectif de 34716 dont 16752 filles aux primaires et 9822 dont 4169filles aux secondaires. Elle a, à sa compétence 3370 enseignants où un effectif de 1303 dont 476femmes aux primaires et le reste de 2067 dont 471femmes aux secondaires.
La sous division de Bagata3 a aussi 30283 élèves où un nombre de 22917 dont 9754filles aux primaires et 7366 dont 2535filles aux secondaires. Elle compte en son sein 2875 enseignants où 1145 dont 378 femmes aux primaires et 1730 dont 289femmes aux secondaires.
Enfin, la sous division de Bagata4 compte 39755 élèves où un total de 29577dont 13751filles aux primaires et 10178 dont 3744filles aux secondaires. Elle compte 2792 enseignants où 1255dont 227femmes aux primaires et 1537 dont 233femmes aux secondaires.
Les infrastructures scolaires de toutes les sous divisions de Bagata sont majoritairement construites en pailles, en chaumes et en dobes. Les conditions d’études ne sont pas réunies parce que beaucoup d’écoles n’ont pas des fournitures de Bureau, des bas etc.
Pour ce qui concerne la qualité de l’enseignement, malgré, les efforts que fournissent les organismes internationaux sur : les formations continues des enseignants, des distributions de dons, des frais de fonctionnement aux écoles ; l’enseignement reste toujours au rabais suite au multiple changement des programmes mis la disposition des enseignants. L’enseignant est mal payé ce qui fait que celui-ci n’a pas le souri de mieux faire et certains parmi eux sont omis sur la listing de paie et d’autres travaillent sans salaire.
Données culturelles
– Le Yanzi (85%)
– Le Mbala (5%)
– Le Teke (3.5%)
– Le Boma (3%)
– Le Hungani (2%)
– Le Nzadi (1%)
– Le Ngole (0.5%)
De toutes ces tributs, les Yanzi représentent 85% de la population totale du territoire. Ce peuple est connu pour son usage continuel des proverbes.